Mourre

Autodidacte, j'ai trouvé ma propre démarche artistique et travail artistique sur l'extrême de l'art, et non dans l'art, par l'utilisation d'un objet contemporain pour montrer la finitude de l'Homme. Voici ma démarche: Daniel MOURRE montre les dérives des sociétés humaines et la nécessité d'un changement rapide afin d'éviter d’inévitable situations extrêmes, et se confronter à la finitude programmée de l’Homme provoquée par une nature saccagée. Pour représenter l’impact de l’homme dans son environnement, l’artiste a créé les séries propagations et imprégnations, à l’instar de César et de ses séries compressions et expansions. Pour soutenir sa démarche, contrairement à l’artiste Christo qui emballait les œuvres pour les montrer, il déballe une bouche d’égout déposée sur une toile estampillée de son empreinte rouillée pour en montrer l’absence. Pour cela, Daniel MOURRE se positionne comme un archéologue d’un futur très lointain qui découvrirait des traces et des fossiles de l'ère anthropocène. La bouche d'égout, qui symbolise pour lui la civilisation humaine industrielle, est ainsi déclinée à travers différentes techniques. Du fait de son antinomie, l’objet permet de mettre en avant les extrêmes constatés dans notre Société. La conséquence est l’apparition de rouille qui résulte de la destruction du métal, socle de notre Société contemporaine. On peut voir ses œuvres comme les empreintes fossilisées d’une ère industrielle qui a perdu le sens et s’est anéantie. Les pièces qu’il donne à voir, rejoignent, dans leur totale contemporanéité, une sorte de rappel d’art primitif, un nouvel art premier post effondrement. Le public est interpellé par l’esthétique des œuvres qui est à la hauteur de la noirceur du constat ; lorsque le visiteur s’attarde sur la technique employée, alors l’absolue cohérence de l’ensemble s’impose à eux. Article ARTENSION mai/juin n° 179, 2023 par le critique d'art Christian NOORBERGEN

Autodidacte, j'ai trouvé ma propre démarche artistique et travail artistique sur l'extrême de l'art, et non dans l'art, par l'utilisation d'un objet contemporain pour montrer la finitude de l'Homme. Voici ma démarche: Daniel MOURRE montre les dérives des sociétés humaines et la nécessité d'un changement rapide afin d'éviter d’inévitable situations extrêmes, et se confronter à la finitude programmée de l’Homme provoquée par une nature saccagée. Pour représenter l’impact de l’homme dans son environnement, l’artiste a créé les séries propagations et imprégnations, à l’instar de César et de ses séries compressions et expansions. Pour soutenir sa démarche, contrairement à l’artiste Christo qui emballait les œuvres pour les montrer, il déballe une bouche d’égout déposée sur une toile estampillée de son empreinte rouillée pour en montrer l’absence. Pour cela, Daniel MOURRE se positionne comme un archéologue d’un futur très lointain qui découvrirait des traces et des fossiles de l'ère anthropocène. La bouche d'égout, qui symbolise pour lui la civilisation humaine industrielle, est ainsi déclinée à travers différentes techniques. Du fait de son antinomie, l’objet permet de mettre en avant les extrêmes constatés dans notre Société. La conséquence est l’apparition de rouille qui résulte de la destruction du métal, socle de notre Société contemporaine. On peut voir ses œuvres comme les empreintes fossilisées d’une ère industrielle qui a perdu le sens et s’est anéantie. Les pièces qu’il donne à voir, rejoignent, dans leur totale contemporanéité, une sorte de rappel d’art primitif, un nouvel art premier post effondrement. Le public est interpellé par l’esthétique des œuvres qui est à la hauteur de la noirceur du constat ; lorsque le visiteur s’attarde sur la technique employée, alors l’absolue cohérence de l’ensemble s’impose à eux. Article ARTENSION mai/juin n° 179, 2023 par le critique d'art Christian NOORBERGEN

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